Après 3 mois à végéter à Sydney, 3 mois à collecter de la monnaie, 3 mois à attendre l'été, 3 mois à élaborer mes plans, 3 mois à marcher dans les rues du CBD perdu entre les « Skycrapers », 3 mois manger mon petit déjeuner sur le « rooftop » du Wood Duck, 3 mois à manger des pâtes, au pesto s'il-vous-plait, 3 mois à faire des courses au Woolworths, 3 mois à courir dans le Royal Botanic Garden et sur Brighton Beach, 3 mois à jouer au foot avec thaïlandais, des coréens, des anglais, des japonais, des canadiens et même des australiens, je suis parti de Sydney, la capitale du NSW (New South Wales).
Ça fait un mois que j‘ai réservé mon billet. Je me souviens, c’était un mardi matin, je travaillais avec Hélène quand soudain, je lui ai posé la question :
- Quel est le prix pour un vol à Darwin ?
- A quelle date ?
- Vers la quinzaine du mois d’octobre.
Hélène, la personne pour qui je travaillais en tant qu’ « Account Manager » depuis plus de 2 mois, a dirigé une agence de voyage pendant 5 ans. Elle tape deux trois bricoles sur son poste et me répond dans la seconde.
- A peu près $250. Mais qu’est-ce que tu veux faire à Darwin ?
- Il y a la saison des mangues qui commence début Octobre et qui dure 3 mois. Mon but est de prolonger mon visa pour une 2nde année. J’ai besoin de 3 mois de « Fruit Picking » et j’espère réussir à trouver du travail pour un bon mois, voir 2 si possible.
- Ok, je vous préviens, faites attention au lait des mangues. Beaucoup de personnes contracte des allergies. Il fait en plus très chaud à Darwin, les températures avoisinent les 40°. Et je ne parle pas des mouches et des moustiques.
- Oui, je sais tout ça.
Il y a aussi le bus. Ils sont très répandus en Australie et sont très populaire pour leur prix. On peut acheter un billet valable 6 mois sur un parcours défini, de Melbourne à Cairns par exemple. Le soir même, à l’apéro, je discute avec mon collègue Timo pour savoir à quel prix s’élève un ticket de bus pour Darwin. Il me regarde avec de grands yeux et commence à compter sur ses doigts le nombre de jours que cela peut prendre. Un, deux, trois, quatre, cinq… A peu près une semaine et le prix, c’est assez compliqué car il faut que je passe par 2 réseaux différents. Avec le train, il faut que j’aille jusqu’à Adelaïde et choper le Ghan qui passe au centre de l’Australie. Le lendemain, j’ai pris mon billet sur Quantas Airline.
Au départ, j’étais surexcité. Les premiers jours, j’ai téléphoné à toutes les agences d’intérim pour savoir si elles avaient du boulot pour moi. Mais j’avais toujours droit à la même réponse : « Come to our office in Darwin, we will see at this moment ». Puis les jours ont filé comme les pages d’un calendrier. Je me suis retrouvé la veille de mon départ à fignoler les derniers préparatifs et à dire un dernier au revoir à tous mes amis. Pas de big party, mon check-in est à 8h du mat.
Après 5h de vol, plutôt 4 et une 1 heure de décalage, me voilà donc à Darwin. Quelle chaleur ! Quel bonheur ! Dans l’avion, plongé dans mon guide à la découverte du Top End, j’ai rencontré 2 zigotos, un sud-af et un russe, tous les deux psychiatres. Après quelques verres offerts par la compagnie aérienne et une bonne tranche de rigolade, ils me proposent de me déposer en taxi à mon « backpacker ». « Of course ! ». Je suis arrivé comme un prince à mon auberge.
Ça fait un mois que j‘ai réservé mon billet. Je me souviens, c’était un mardi matin, je travaillais avec Hélène quand soudain, je lui ai posé la question :
- Quel est le prix pour un vol à Darwin ?
- A quelle date ?
- Vers la quinzaine du mois d’octobre.
Hélène, la personne pour qui je travaillais en tant qu’ « Account Manager » depuis plus de 2 mois, a dirigé une agence de voyage pendant 5 ans. Elle tape deux trois bricoles sur son poste et me répond dans la seconde.
- A peu près $250. Mais qu’est-ce que tu veux faire à Darwin ?
- Il y a la saison des mangues qui commence début Octobre et qui dure 3 mois. Mon but est de prolonger mon visa pour une 2nde année. J’ai besoin de 3 mois de « Fruit Picking » et j’espère réussir à trouver du travail pour un bon mois, voir 2 si possible.
- Ok, je vous préviens, faites attention au lait des mangues. Beaucoup de personnes contracte des allergies. Il fait en plus très chaud à Darwin, les températures avoisinent les 40°. Et je ne parle pas des mouches et des moustiques.
- Oui, je sais tout ça.
Il y a aussi le bus. Ils sont très répandus en Australie et sont très populaire pour leur prix. On peut acheter un billet valable 6 mois sur un parcours défini, de Melbourne à Cairns par exemple. Le soir même, à l’apéro, je discute avec mon collègue Timo pour savoir à quel prix s’élève un ticket de bus pour Darwin. Il me regarde avec de grands yeux et commence à compter sur ses doigts le nombre de jours que cela peut prendre. Un, deux, trois, quatre, cinq… A peu près une semaine et le prix, c’est assez compliqué car il faut que je passe par 2 réseaux différents. Avec le train, il faut que j’aille jusqu’à Adelaïde et choper le Ghan qui passe au centre de l’Australie. Le lendemain, j’ai pris mon billet sur Quantas Airline.
Au départ, j’étais surexcité. Les premiers jours, j’ai téléphoné à toutes les agences d’intérim pour savoir si elles avaient du boulot pour moi. Mais j’avais toujours droit à la même réponse : « Come to our office in Darwin, we will see at this moment ». Puis les jours ont filé comme les pages d’un calendrier. Je me suis retrouvé la veille de mon départ à fignoler les derniers préparatifs et à dire un dernier au revoir à tous mes amis. Pas de big party, mon check-in est à 8h du mat.
Après 5h de vol, plutôt 4 et une 1 heure de décalage, me voilà donc à Darwin. Quelle chaleur ! Quel bonheur ! Dans l’avion, plongé dans mon guide à la découverte du Top End, j’ai rencontré 2 zigotos, un sud-af et un russe, tous les deux psychiatres. Après quelques verres offerts par la compagnie aérienne et une bonne tranche de rigolade, ils me proposent de me déposer en taxi à mon « backpacker ». « Of course ! ». Je suis arrivé comme un prince à mon auberge.
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