A la recherche du légendaire tigre de Tasmanie

De retour du Northern Territory, je suis resté 1 mois jour pour jour à Sydney, puis je suis reparti, destination la Tasmanie.
2 mois que je revais de ce voyage et que je le planifiais a travers mon guide touristique et les divers recits recueillis au fil de mes rencontres.
Le plan etait simple, voir tout ce qu'il y avait à voir, y finir mes 3 mois de "fruit picking", et trouver le légendaire tigre de Tasmanie.

lundi 1 octobre 2007

PubGolf

PubGolf : autre nom donné au "pubcrawl" pour désigner une tournée des bars. Sa particularité s'appuie cependant sur la tenue de golfeur imposée et sur un parcours de minimum 7 bars, chaque bar ayant sa boisson assignée. Le gagnant est celui qui aura fini ses verres avec un total de gorgées miminum.


Je me réveille, la journée a été longue. Cleaning, footing, accounting, cling cling cling. J'arrive au backpack avec toujours cette histoire de pesto dans la tête. Nous sommes Mercredi, un bon jour pour faire sa lessive. Ca tourne, quand je croise la "gorgious" Lyndsey, ma poto anglaise sortie tout droit d'une explosion de sex. Piercing sur la langue et au nombril, tatouage en bas des reins et dans le haut du dos, rondeurs qui réveillent les morts, son sourire est ensorcelant. Elle partage avec moi le cleaning de l'auberge et bosse également sur un stand du "sexpo" qui a lieu cette semaine.

- How's it going?
- Good, thank you, You come tonight to the Gaff.
- What?
- I've got free tickets in my bag, call me after the diner.
- But, what's your number?

Elle me file son numéro, je lui dit que je vais manger, bien sûr, mais qu'il faut que j'attende ma machine.

- Ok, no problem. I'll probably be already inside. Text me when you'll be ready, I'll will meet you in the front of the Gaff.

Le Gaff je connait pas. Vite, je fais le tour des environs et me renseigne auprès de mes alcolliques. Je pose mes questions s'en trop vraiment y croire et la réponse sonne comme un écho, c'est un bar sale, définitivement, un truc à faire même si on sait que ca ne finira pas bien.

Je termine mes affaires en cours et me voilà dans la rue, $50 en poche à la recherche du lieu proprement dit. C'est cool, c'est à 2 minutes. Techniquement parlant, c'est très important. Petit échange de textos, je retrouve mon anglaise devant l'entrée, comme prévu. Richard est déjà à l'intérieur et me fait goûter son whisky-coke. Ca ressemble plus à du whisky qu'à du coca, mais c'est bon. Petit tour du propriétaire au bras de la charmante Lyndsay, je commence à faire connaissance. Le rez-de-chaussé est un bar à serveuses bas résilles dansant sur le comptoir et le sous-sol une discothèque. Tout est réuni ici pour passer une soirée digne de ce nom.

Avec Richard, nous avons décidé de passer l'apéro. 1er verre, 1ère cigarette, 2ème verre, 1er spiff, 1er shooter, 3ème verre, 2ème cigarette, tout s'enchaine à une vitesse de TGV. Je commande 2 shots de Jagger Miester White et en fait profiter Lyndsay. Elle sourit, le boit cul-sec, commande 2 bières, nous les finnissons sur le même tempo. Plus que $25 dans mon porte monnaie. Il faut faire quelque chose pour lutter contre la fuite des capitaux à l'étranger!

Le reste de la soirée n'est plus qu'anecdotique. Rencontre d'un belge de l'auberge qui tourne autour de Lyndsey coomme une mouche à merde, 5 allemandes qui restent ensemble à parler en allemand en buvant des bières, une demi-heure de danse tribale initié par Richard et suivi par Lyndsey et moi-même, une ouf qui commande 5 shots de téquila et qui se les enchaîne en feuj en moins de 7 secondes (j'étais sur l'affaire, j'ai pas pu gratté une seule goutte), un whisky coke pour me consoler, beaucoup trop de collé-sérré avec Lyndsey, un raté de podium phénoménal, je m'en souviens parce que le lendemain, j'avais un énorme bleu sur le bras gauche, la même ouf qui fait plus la maligne 5 minutes plus tard et enfin pour couronner le tout, un concours de t-shirts mouillés. Fracture de l'oeil, Lyndsey me glisse dans l'oreille que la semaine dernière elle a failli gagner. Le belge continue à nous coller. Je n'en peux plus, c'est la fin des préliminaires, je vais me coucher.



Je n'ai pas rêvé, j'ai bien vu un concours de t-shirts mouillés. Les souvenirs sont pêle-mêle dans ma tête. Je me souviens de la rabateuse qui recrutait à tour de bras dans le sous-sol du Gaff. Mais où va la jeunesse, je me le demande. Enfin pas trop longtemps, j'ai faim, c'est bientôt l'heure du dîner. Avant même que je commence à me décider si j'allais manger des pâtes ce soir, on me prévient que c'est l'annniversaire d'Andy, un anglais de 22 ans, mesurant bien 1m90, aux cheveux long et au poid dépassant les normes internationales. Il est dans l'auberge depuis le mois de Mars. Nous partons, avec la colonie anglaise pour un restaurant thaïlandais dans Kings Cross. Petit stop dans un "bottle shop", y paraitrait qu'on peut apporter notre tise dans les restaurants.

Petite bouffe bien sympa, accompagnée de nos caisses de vin, nous passons pour de purs pochtrons. D'autant plus que normalement, il y a une tax pour chaque bouteille. Mais on nous aura pas à ce petit jeu là. Nous nous employons discrètement à jeter les bouteilles vides une à une, chaque fois qu'un fumeur va polluer l'atmosphère. Le repas se ter-mine avec une pauvre bouteille vin blanc à peine finie. Ambiance chaude, je suis déjà pété.

Timo arrive à la fin avec Cindy, décidé de tirer tout le monde au Wild Bar. Encore un bar sale. La rabateuse qui était passée avant notre départ à l'auberge est suédoise et parle très très très bien français. Elle nous a offert des entrées gratuites. C'est trop bien! A peine rentré, l'odeur de bière se jette sur mes narines. La musique, du rock, indansable mais jeune et incommensurablement australien. Y parait que j'ai fait n'imp encore. Je m'en souviens plus, j'ai dit ça à ma boss Cindy lors du debriefing du breakfast. Tout ce que je me souviens, c'est d'avoir tchatcher au moins une heure avec Maya la suédoise et j'ai du obtenir au moins 5 shots et 2 bières. Cindy m'a appris qu'elle vient de se marier avec un australien pour obtenir un visa. Ce matin, encore, j'ai très mal à la tête.



Je n'ai plus le temps de réfléchir à la suite. Ce soir encore, et comme toujours, le temps de ranger mes neuronnes en prison, de cloisonner mon air sérieux et de vider mes pensées burlesques est enfin arrivé. Le téléphone dans la main, la première bière de la soirée dans l'autre, oui, il est temps de commencer la soirée, au William par exemple.

J'apprend qu'un PubGolf est lancé. C'est l'effervescence dans l'auberge. Nous sommes Samedi, pratiquement personne ne bosse ce soir et demain. Ca va être l'orgie, à coup de whisky-coca, de cul de" skooner", de vodka-redbull et de Jagger Bomb, la soirée s'annonce atroce pour mon estomac. Le plat de pâtes qui m'attend va être salutaire.

8h, la troupe est en marche, ferme et décidée. Parmi les soldats, pas mal d'anglais, des canadiens, des hollandais, des belges. Le premier stop au William est sans interêt, nous prenons simplement une bière et nous buvons le temps d'expliquer les consignes à toute la troupe. J'en suis à 3 gorgées. Ensuite, nous débarquons au Lord Robert, c'est un peu la revue des troupe avant la bataille, on vérifie nos attirails, chaussettes, béret et club de golf en plastque. Certains s'entraine à l'extèrieur, la tension est palpable. Deuxième bière, j'en suis à 6.

Le Strand est juste après. La boisson à boire : le Jagger Bomb!!! Bim, cul sec, avé le redbull, ça se boit comme du petit lait. L'arret est assez long. Les tables à l'extèrieur appelle les fumeurs et l'ambiance commence à se détendre franchement. C'est le prélude avant la bataille. Nous discutons de tout et de rien. Andy reprend les rênes et nous envoit tous au bar suivant. Nous avons perdu Lew et Laura. Je me souviens plus du nom, mais c'est un pub irlandais. Jenna fait un cul sec sur la pinte de Guinness. Biiim. Moi j'en suis 6 + 1 cul sec + 3.

Je retrouve Jenna et André pour une séance photo. Ca flashe de partout. Je crois que j'ai essayé de l'embrasser, son copain Alec n'a pas pu venir ce soir, il bosse. 2 minutes plus tard, je la retrouve autour de mon coup en train de me faire des bisous. Hop hop hop, Laura et Lew sont de retour. à peine le temps de boire leur pinte, nous somme déjà reparti.

Les premières blessures se font sentir. La marche jusqu'au Sport bar est interminable. Nous jouons au Golf dans la rue. Les rabatteurs essayent de nous attrirer mais Andy veille à garder le cap. Louise, la pote de Lyndsey qui est reparti en Angletterre, commence à être déchirée. Richard joue de la guitard, Mickael fait le beau, James continue à boire, et Rick le grand hollandais ne fait plus le malin. Nous pouvons boire un shooter de ce que l'on veut au Sport bar. Maligne, Jenna commande 2 shots d'eau et fait croire à tout le monde que c'est de la vodka. Biim, nous les buvons cul-sec.

Commence alors la vraie bataille. Nous arrivons devant l'entrée d'un bar select. Je suis déchainé, je file au toilette vider le surplus, et me rend au comptoir commander mon verre de rouge. Je le bois cul-sec et c'est la que je croise Pete qui sors déjà du bar. Il m'explique rapidemment que James ne peut pas rentré, il parait trop bourré. Je le regarde comme si je ne comprenais pas.

Nous sortons, un groupe est déjà parti. Je rejoins en expédition ceux qui sont encore devant le bar selec pour la prochaine étape. Il commence à pleuvoir. Nous nous retrouvons à l'étage d'un pub cosy, avec une ambiance sombre, feutrée et serré. Je n'ai plus la force de commander un verre. Mais où est le reste de la troupe? Andy essaye tant bien que mal de rapatrier tout le monde ici avec son mobile, même si c'est petit. Finalement, nous levons le camps pour rejoindre le reste des troupe revenu au Sport bar.

Je lache le groupe, je n'en peux plus, un fast food est ouvert devant moi, je commande un menu, j'attend 3 plombs, décidé de dévorer mon dwhich en 3 secondes. Quand la serveuse revient avec mon menu, je suis aux anges, je pars à la recherche des mes alcooliques tout en mangeant mes frites. Le dwich au poulet est dégueu, y'a plein de citron, je crois que j'ai dû mettre 3/4 d'heure à manger mon menu, en attendant dehors devant le Sport bar. Il continue à pleuvoir. A la fin de mon repas, je rejoins tout le monde à l'intérieur, le moral est au beau fix. Personne ne contrôle plus rien. Nous sommes 15 autour d'une petite table carrée en plastique. Je discute 20 minutes peut-être, je comprend plus rien, mais bizaremment, j'arrive à parler parfaitement anglais. Tout le monde est bien jouyeux, à l'intétrieur.

Soudain un mouvement se lance, je suis Louise qui va tchatcher avec des inconnus. J'avais pas remarqué, mais sur les photos j'ai pu m'apercevoir qu'elle avait du maquillage plein la figure. C'était donc pour ça que les passants se retournaient. Le retour au William est fracassant. J'ai pris un taxi avec Louise, on était à 200m de l'auberge. Tout le monde débarque un à un. La troupe se reforme tant bien que mal, les traces de la bataille sont sur chaque visage. Dernière bière avant d'aller se coucher. Timo est de service au bar, je tchatche 2 secondes, impossible de tenir une conversation. Petit clin d'oiel à Lee, la jolie serveuse, elle me tire la langue. Je reviens vers Richard, on finit cul sec nos bières. Je décolle, et j'atterie dans mon lit.

La nuit a été très agitée, impossible de fermer l'oeil, ce porc de Lew a gerbé une énorme gallette derrière l'auberge, ça empeste. Laura est dans son pieu et ils font du bruit, pas qu'il soit bruyant mais pas possible de s'endormir. A la fin de leur ébats, je me lève et monte au "rooftop" boire un coca histoire de me détendre un peu. J'y retrouve les cadavres, gisant sur les canaps, la musique à donf et les yeux pourtant bien fermés. Presque 3h, le soleil va se lever bientôt. J'apprendrais plus tard que 2 anglais de Manchester ont squatté toute la semaine dans l'auberge sans payer, ils ont même eu le luxe de pioter dans ma chambre. Quand je les ai vu se coucher, après le Pubgolf, je croyais simplement qu'on les avait simplement changé de chambres, tellement je les avais vu dans l'auberge cette semaine.


Finalement, personne ne saura vraiment qui a gagné. Et tout le monde s'en fout.



Voici des photos, des vidéos, tout presque est là, encore frais dans ma tête, et pourtant déjà si loin. Désolé les gays, je n'avais pas prévu le coup des t-shirts mouillés, y'a pas de photos dispos.






























































































































































1 commentaires:

Unknown a dit…

bah mon gars c delire !!!!!
(je regrette seulement les toffs non dispo des t-shirts mouillés)
en tout cas ca fait plez de te revoir sur les toffs
[Euts]